La troisième défaite à domicile du CA Lannemezan (CAL) face à Saint-Jean-de-Luz (17-24) a conduit à la démission des deux entraîneurs, Sam Brethous et Sébastien Pettigiani. Brethous a annoncé son départ sur les réseaux sociaux, exprimant ses émotions et remerciant le club pour les trois dernières saisons. Pettigiani a également confirmé son départ, une décision prise en concertation avec Brethous. Le CAL, actuellement en position de relégable avec 28 points, doit rapidement trouver de nouveaux entraîneurs avant un match décisif contre Graulhet.

Pour Lannemezan : 1 E, 1T, 3P

Pour Anglet  : 1P

Résumé du match avec la FFR

Lannemezan s’incline face à Auch dans un derby tendu

Dans un match marqué par l’indiscipline et les pénalités, Lannemezan a subi une défaite à domicile contre Auch, avec un score final de 12-17. Malgré une ouverture rapide du score par Espilondo, les deux équipes se sont principalement répondu par des pénalités tout au long de la rencontre. Auch a pris l’avantage grâce à un essai de Dardenne en première mi-temps. La deuxième mi-temps, marquée par des échauffourées et un carton rouge pour Lannemezan, n’a pas permis aux locaux de revenir au score. Cette défaite est la deuxième à domicile pour Lannemezan, qui devra réagir lors de leur prochain match à François-Sarrat.

Résumé du match avec la FFR

Lannemezan 31 Salles 24 (Mi-temps 21-7)

Résumé du match

2 500 MANIFESTANTS VENUS DE TOUTE LA FRANCE POUR EXIGER SA LIBÉRATION.

POUR REFUSER LA PEINE DE MORT LENTE QUE LUI INFLIGE L’ÉTAT FRANÇAIS.

Georges Ibrahim Abdallah, communiste libanais et fervent défenseur de la cause palestinienne, entame sa 41ème année de détention dans les prisons Françaises alors qu’il est libérable depuis 1999, un quart de siècle !

Il est ainsi le plus ancien prisonnier politique d’Europe et le plus ancien détenu au monde incarcéré pour des faits liés au conflit Israélo-palestinien.

Libérable depuis 1999, il a essuyé neuf refus de l’État français à ses demandes de libération. En 2013, sa demande de libération fut validée par la justice mais conditionnée à un arrêté d’expulsion du territoire français que Manuel Valls se refusa à signer, le gouvernement Français de l’époque subissant les pressions des États-Unis, comme en témoignent les documents révélés par Wikileaks, et rendus publics, des interventions de Mme Hilary Clinton ( secrétaire d’Etat Américaine) auprès de Laurent Fabius ( Ministre des affaires étrangères).

Son avocat Maître Jean louis Chalanset a commenté en ces termes l’audience qui s’est tenue le 7 octobre 2024 au centre pénitentiaire de Lannemezan à l’issue de 5 heures d’audience : (...)

Ce 26 octobre 2024, plus de 2 000 personnes ont défilé de la gare de Lannemezan jusqu’à la centrale pénitentiaire pour demander la libération de Georges Ibrahim Abdallah, emprisonné depuis 40 ans. Malgré la pluie, les manifestants venus de diverses villes comme Toulouse, Paris, Bordeaux et Marseille se sont rassemblés pour soutenir Abdallah, militant communiste libanais condamné pour complicité d’attentats mais libérable depuis 2014. Sa 11e demande de libération est en attente d’une décision le 15 novembre.

Le cortège comprenait des personnalités comme Sylvie Ferrer, députée LFI des Hautes-Pyrénées et Andrée Tauriny, députée LFI de la Loire, qui ont souligné l’importance des droits de l’homme et appelé à l’extradition d’Abdallah vers le Liban. Son avocat, Jean-Louis Chalanset, a critiqué l’emprisonnement continu, arguant qu’il repose sur un mensonge d’État et une méconnaissance des activités militantes d’Abdallah.

Jeudi après-midi, le personnel du service psychiatrie de l’hôpital de Lannemezan a manifesté son mécontentement face aux conditions de travail lors d’une réunion du conseil de surveillance. Les agents, soutenus par la CGT, ont dénoncé le manque de personnel, avec 6 agents manquants sur 17 équivalents temps plein, impactant la qualité des soins et la sécurité des patients. Des banderoles ont été déployées pour alerter sur la situation critique. Le service psychiatrie représente 80 % de l’activité de l’hôpital, couvrant les Hautes-Pyrénées et une partie de la Haute-Garonne. Le personnel espère que cette mobilisation incitera à des recrutements pour garantir des soins de qualité et la sécurité des patients.